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 KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.

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Nickolas T. Whitemore
Nickolas T. Whitemore
ICI DEPUIS LE : 03/07/2014
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MessageSujet: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptyMar 22 Juil - 20:56





«Beautiful Ordinary»

« Et une douleur fulgurante me réduit le coeur en poussière. »


« La vie est parfois un peu salope. Non pardon, la vie est une vraie pétasse, elle nous prend, elle nous baise et nous rejette comme un vieux déchet quand on merde un peu. Lorsque j’étais jeune je pensais être le roi du monde, que rien de bien grave ne pourrait m’arriver, et que si par hasard une bûche viendrait à me piéger sur mon chemin, ça ne serait pas grave. Je surmonterais cette étape de ma vie, et si je perdais des choses en route, tant pis… Mais ce que j’avais perdu… Je ne pouvais pas juste hausser les épaules et dire « Oh, au pire ce n’est que matériel… » ou encore : « Une de perdue, dix de retrouvées comme on dit … » Mais quand on perd l’amour de sa vie, on ne peut pas se dire ça, parce qu’on a pas 9 autres âmes sœurs qui font la queue, un ticket à la main, jouant avec leur chewing-gum, du genre « Bon, t’as bientôt fini chéri, on attend nous … ». Non ça ne marchait pas comme ça. Et moi, pour protéger ceux que j’aimais, j’avais tout quitté, tout lâché pour pouvoir leur assurer un avenir prospère, sans moi. Certes, j’avais surement fait une connerie quelque part – surement en jouant avec ce mec. Mais qui aurait cru que ce mec était complètement barjot dans sa tête ? Qui aurait cru qu’il voudrait tuer tous ceux que j’aime – en commençant par l’amour de ma vie – juste parce que je l’avais dépouillé de tout ce qu’il avait en gagnant contre lui au poker ? Qui l’aurait cru ?! Certainement pas moi. Les gens cachent bien leur jeu. Certain savent très bien porter un masque qui leur assure de n’être reconnu par personne. Et je m’étais laissé avoir comme un bleu. Puis une bagarre. Un coup si vite partit, si bien placé et l’autre était mort, de mes mains. J’avais ruiné ma vie en quarante-huit heures top chrono. Étais-je puni pour quelque chose ?
C’est le cœur battant, des images plein la tête que je me réveillais ce matin. En sueur, les membres tremblants, j’avais dû prendre du temps pour pouvoir me calmer. Tout m’avait semblé si réel pourtant. J’en avais les larmes aux yeux. Je sentais encore son parfum m’emplir les narines, me faire chavirer le cœur, ses cheveux blonds me caressant le visage tandis que ses lèvres douces et pulpeuses m’embrassaient. Mais non, lorsque j’ouvris les yeux ce matin-là, ce ne furent pas les murs blancs de notre appartement en centre-ville que je vis, mais les murs jaunâtre et poisseux du motel dans lequel je résidais en attendant de pouvoir me refaire – comme on dit. La nausée me prit au ventre. J’avais tout perdu. Et tout, se résumait à un seul mot, un seul prénom : Kaelyn. Deux mois, deux mois que j’étais de retour et pourtant je ne l’avais pas encore revue une seule fois, et je ne m’étais pas encore résignais à aller la voir, à la contacter. Elle m’avait oublié, avait refait sa vie. Je ne pouvais pas refaire surface comme ça, comme un ange et lui dire : « Coucou amour, c’est moi, je suis de retour… » Impossible. Et pourtant ce n’était absolument pas l’envie qui m’en manquait.

Il fallait que je bouge, que je fasse quelque chose de ma vie, que je me reprenne en main. Mais plus je me disais ça, plus je voyais mes mains pleines de sang, plus je voyais cette tenue orange que j’avais porté pendant une longue année, plus je voyais les joues baignées de larmes de Kae’… et plus je me disais que je n’aurais jamais dû revenir, que j’aurais dû continuer de courir, de fuir cette vie-là. Mais j’étais revenu, avec ce rêve naïf, pensant que je pourrais la retrouver, la reconquérir, qu’elle m’aurait attendue ! « T’es qu’un enfoiré Nick. » Me dis-je, tout en me levant du lit pour aller prendre une douche. Il fallait que je sorte ou j’allais devenir complètement dingue.
L’eau glacée m’avait rafraîchie les idées, avaient calmé mes démons et rendu plus tranquille, m’avait permis d’oublier toutes ces images qui s’étaient imprimées dans ma tête. J’avais décidé d’aller boire un café en ville. Il était à peine seize heures lorsque j’émergeais de la chambre. Le soleil me brûla les yeux, et je portais une main en l’air pour m’en protéger. A chaque fois, ça me faisait cet effet-là, comme si je venais de naître, comme si j’avais été plongé dans le noir pendant longtemps. Mais j’étais dans le noir total depuis que mon rayon de soleil avait disparu de ma vie, depuis que Kaelyn n’était plus à mes côtés. Le noir complet, l’enfer sur terre.

Les différentes odeurs de café, de bière et d’alcools divers me frappèrent lorsque j’entrais dans le café. Je m’installais au bar, de côté, un flan calé contre le rebord, de sorte à ce que je puisse voir l’intégralité de la salle, gardant un œil sur l’entrée. « Un café corsé s’il te plait. » Il fallait que je prenne un peu plus mon temps, que je retrouve mes marques avec cette ville. Prendre un café dans un bar était déjà un pas en avant. Il fallait que je cesse de faire la navette entre le club de striptease et le motel, sans rien voir d’autre. Mais j’avais si peur de tomber sur Elle. Mais je n’allais pas rester très longtemps de toute manière, je devrais être au club sur le coup des dix-neuf heures afin de gérer tout ça, le club venait juste de rouvrir et tout n’était pas encore parfait. Le barman fit glisser ma tasse de café sur le bar. Je bus une petite gorgée, laissant mon regard flotter, passant d’un visage à un autre, regardant les gens entrer et sortir du bar, lorsque ... »


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Kaelyn A. Edwards
Kaelyn A. Edwards
ICI DEPUIS LE : 04/07/2014
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MessageSujet: Re: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptyMer 23 Juil - 12:43


every teardrop is a waterfall.



 Depuis la disparition de Nick, bien des choses avaient changées. Kaelyn était maintenant fiancée, avec le frère de Nick qui plus est. La vie avait repris son cours. Avec ou sans Nick, il fallait bien avancer, et c’était ce qu’avait fait Kaelyn. Oh mais elle n’avait pas oublié son premier amour pour autant. Elle y pensait encore assez souvent. Ce n’était pas facile de faire son deuil, et encore moins lorsqu’on ne sait pas ce qui est arrivé. Julian avait convaincu Kaelyn que Nickolas était mort, et ç’avait été la théorie la plus plausible pour elle. Sinon, pourquoi aurait-il disparu ?  Kaelyn avait voulu aller voir la police mais, cette fois encore, Julian l’en avait empêchée et l’avait convaincue de ne rien faire. Il avait dit que l’enquête prendrait trop longtemps, sûrement des années, et qu’ils risqueraient des représailles de la part du ou des assassins. Kaelyn avait donc abandonné l’idée de prévenir la police et, en même temps, de retrouver un jour Nick. Cela n’avait pas été facile tous les jours, surtout les premiers mois, durant lesquels Kaelyn avait été au fond du gouffre. Durant cette période, elle ne mangeait quasiment plus rien, et avait perdu 8 kilos. Elle ne sortait plus, avait arrêté de travailler, et passait ses journées à pleurer. Mais Julian, lui, avait été là. Il l’avait accueillie chez lui, à la base pour quelques mois le temps qu’elle se remette, et , finalement, elle n’était jamais partie.

Après avoir passé la matinée à la radio, Kaelyn rentra déjeuner chez elle. Julian n’était pas là, il travaillait toute la journée. Le mariage était dans trois mois à peine, et il restait encore tellement de choses à faire ! Kaelyn était au bord de la crise d’angoisse ! Il fallait encore trouver un traiteur, choisir la décoration, faire la liste des invités,… Il n’y avait plus de temps à perdre. La jeune femme déjeuna rapidement, puis partit rencontrer plusieurs traiteurs, afin d’en choisir un. Kae passa donc l’après-midi à se rendre à ses différents rendez-vous, à la recherche du meilleur traiteur d’Amérique ! Elle put en rencontrer trois cette après-midi , jusque seize heures. En quittant son dernier entretient , Kaelyn s’arrêta dans un café. Elle avait bien besoin d’un petit remontant, elle sentait qu’elle allait s’écrouler de fatigue. Malheureusement pour elle, ce début de soirée s’annonçait riche en émotions.

Elle s’installa seule à une table, préférant éviter les habitués déjà assez souls au comptoir, et commanda un café. Ce ne fut qu’après plusieurs minutes que Kaelyn prêta attention à un des clients assis au comptoir. En le voyant de dos, il ne lui rappelait pas grand-chose mais, lorsqu’il tourna la tête et qu’elle aperçut une partie de son visage, Kaelyn sentit son cœur s’affoler et le temps s’arrêter. Ce n’était pas possible. Non, ça ne pouvait pas, c’était simplement quelqu’un qui lui ressemblait. De plus,c’était peut-être juste la fatigue qui la faisait divaguer. La jeune femme reprit son sang-froid, et dévia son attention sur son café tout juste servi. Ce n’était vraiment pas le moment de ressasser le passé. Nick avait disparu, fin de l’histoire. Et pourtant, quand il tourna à nouveau un peu la tête, le doute s’estompa. C’était lui. Ce n’était pas possible qu’il soit là, mais ce n’était pas non plus possible que quelqu’un lui ressemble autant. Kaelyn reposa sa tasse de café sur la table, de ses mains tremblantes. Elle ne se sentait vraiment pas bien, elle avait des bouffées de chaleur,  et la nausée. Elle se leva, et alla rapidement aux toilettes, elle ne voulait pas que Nick la voit. Elle verrouilla la porte, puis se passa de l’eau froide dans la nuque, essayant de se calmer tant bien que mal. Elle était partagée entre la joie de le revoir, de le savoir en vie, et la colère de le voir là, assis bien tranquillement au comptoir, comme si de rien n’était. Au bout de cinq minutes, Kaelyn ressortit des toilettes. Après de nombreuses hésitations, elle avait finalement décidé d’aller le voir directement. Elle avait quand même partagé plusieurs années de sa vie avec lui, ce n’était pas rien, il ne pouvait pas juste disparaitre du jour au lendemain et espérer qu’elle oublie tout.

Elle alla donc jusqu’au comptoir, pas très sûre d’elle sur ce coup et… « … Nick ? » Il se tourna vers elle, et Kaelyn eut la sensation d’être foudroyée. C’était lui, il n’y avait plus aucun doute possible.Il n’avait pas changé, hormis ses cheveux, qui semblaient un peu plus long. Mais c’était lui. Elle ne savait plus quoi penser. Elle avait autrefois tellement rêvé de le retrouver, mais aujourd’hui, ce n’était plus pareil. Elle avait réussi à être heureuse sans lui. « J-Je te croyais mort… » dit-elle presque dans un murmure. Elle avait pensé qu’il était mort pendant toutes ces années qu’il était mort, qu’il avait été injustement tué, elle l’avait mis sur un piédestal,  elle avait pleuré toutes les larmes de son corps et, aujourd’hui, voilà qu’elle le retrouve en train de boire son café dans SA ville,  l’air de rien. Il n’avait pas l’air mal en point, il semblait même être en parfaite santé. Kaelyn avait la gorge nouée, et était incapable de dire quoique ce soit, d’exprimer toute la rage et la douleur qu’elle ressentait en cet instant. Que croyait-il ? Qu’il pouvait la quitter ainsi sans un mot, du jour au lendemain, et revenir trois ans après l’air de rien ? 



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Nickolas T. Whitemore
Nickolas T. Whitemore
ICI DEPUIS LE : 03/07/2014
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MessageSujet: Re: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptyMer 13 Aoû - 11:35


Kaelyn & Nickolas

« ET UNE DOULEUR FULGURANTE ME RÉDUIT LE COEUR EN POUSSIÈRE. »

Comment ? Comment aurais-je pu savoir que ce jour-là, en allant boire un café dans ce bar – presque miteux – je tomberais sur l’amour de ma vie ? Je n’avais jamais voulu ça. Je n’avais jamais voulu la revoir ici. J’étais tranquillement assis sur mon tabouret, en train de siroter mon petit café corsé. Qu’allait-elle penser ? Qu’après l’avoir lâchement abandonnée, qu’après être passé pour mort, je revenais en ville – dans cette ville qui avait vu naitre notre amour – et que je ne disais rien à personne, je faisais comme si de rien n’était ?! Oui, elle allait bien évidemment penser ça. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, je ne l’avais pas vue entrer – et pourtant, on ne pouvait pas louper une femme telle que Kaelyn.  Mais Elle m’avait vu. Et ce ne fut qu’après avoir entendu : « … Nick ? » que mon cœur s’arrêta de battre. Cette voix, reconnaissable parmi un million. Je me retournais et … Ses yeux, cette chevelure comparable à des millions de fils dorés ondulés, cette peau de pêche que j’avais si souvent caressée … Elle était là, devant moi, tremblante et ahurie. Elle était face à un fantôme. « J-Je te croyais mort… » ses mots m’enserrèrent le cœur, les entrailles. A ses yeux, pour elle, j’étais mort. Durant tout ce temps elle avait cru que j’étais mort. Je ne savais plus quoi penser. Je ne savais pas si je devais être heureux qu’elle ait cru ça et qu’elle n’ait pas cherché à me retrouver … La mâchoire serrée je la fixais. « Affronte tes démons mon gars. » Il fallait que j’arrête de fuir, que je cesse de courir et d’être en cavale, mais à l’instant précis j’aurais préféré me retrouver face à n’importe qui, plutôt qu’à Kaelyn ; la femme de ma vie. La souffrance se peignit sur ses traits d’ordinaire doux. Pourquoi fallait-il que rien ne soit jamais simple ? Pourquoi fallait-il que la vie soit une vraie salope ?! « Kaelyn … » Son prénom. Ce fut la seule chose que je pus dire à ce moment-là. Une boule s’était formée dans ma gorge et j’aurais préféré qu’elle me frappe plutôt qu’elle continue de me regarder de cette façon.   « T’es le roi des connards Nick… maintenant, assume. » m’intima ma conscience. Oui je devais assumer, et j’allais assumer.

Lentement, je descendis de mon tabouret pour lui faire face. Kaelyn était si menue que ma carrure la dissimulait entièrement. Je dû baisser les yeux pour la regarder, la jolie blonde faisant pratiquement une tête et demie de moins que moi. Son odeur me monta aux narines et j’inhalais intensément – laissant son parfum me rappeler des tonnes de souvenirs - avant de lui dire, d’une voix rauque : « Non Kaelyn … je ne suis malheureusement pas mort. ». En effet, j’aurais préféré être mort, au moins la belle blonde aurait eu une bonne raison de me pleurer. Alors qu’en réalité, elle avait pleuré un homme qui était parti, qui s’était enfuis, qui avait tué et s’était retrouvé en taule. Elle avait pleuré un meurtrier. Evidemment que si j’avais fait tout ça c’était pour la protéger, elle et ma famille, mais elle n’en savait rien. Personne ne savait.

Les clients du bar ne nous remarquèrent même pas.  Personne ne remarqua la détresse dans les yeux de Kaelyn, j’étais le seul témoin, le seul responsable de toute cette souffrance qui noyait ses prunelles. Ils ne savaient pas qu’ils étaient en présence de deux êtres totalement déchirés. Les dents serrées, les mains ne formant plus que des points, j’attendais. J’attendais que Kaelyn réagisse, qu’elle fasse quelque chose, quoi que ce soit, mais qu’elle dise n’importe quoi.  L’homme qui lui faisait face n’était qu’un monstre. Je n’étais qu’un monstre. Et si elle le voulait, elle pouvait me planter tous les couteaux dans le cœur, je m’en fichais. De toute façon je n’avais déjà plus rien à cet endroit. Je n’avais qu’une seule envie : la prendre dans mes bras, lui dire que j’étais là, que je ne partirais plus jamais. J’avais besoin de sentir son corps chaud contre le mien, j’avais besoin de la sentir de nouveau contre moi et de noyer mon visage au creux de son cou. Mais … tout ceci était impossible. Kaelyn me haïssait, et je me haïssais avec elle. « Je t’en prie … dis ou fais quelque chose, n’importe quoi. » J’aurais voulu lui demander pardon, lui demander de me pardonner, mais rien de tout cela ne suffirait. Elle ne pouvait pas me sauter au cou et me dire qu’elle m’aimait, qu’elle était si heureuse de me retrouver – et je ne voulais pas qu’elle fasse cela. J’étais un monstre. Alors j’attendais qu’elle daigne faire quelque chose, n’importe quoi, me frapper, me crier dessus, partir en courant… n’importe quoi.


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Dernière édition par Nickolas T. Whitemore le Mer 20 Aoû - 14:15, édité 1 fois
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Kaelyn A. Edwards
Kaelyn A. Edwards
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MessageSujet: Re: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptySam 16 Aoû - 18:31

 

every teardrop is a waterfall.



 Il se tenait là, devant elle, bien vivant. Ce n’était pas une hallucination, non, elle pouvait presque sentir la chaleur qui émanait de son corps, voir sa poitrine se soulever à chaque respiration. Elle avait longtemps rêvé de ce jour, du jour où il reviendrait, où elle apprendrait que tout cela n’était qu’un malentendu, et qu’il était bien vivant. Mais les mois, les années avaient passé et elle avait fini par abandonner tout espoir de le revoir. Et pourtant, aujourd’hui, le revoilà. Il semblait surpris de la voir. Qu’espérait-il, en même temps ? Qu’il pouvait se balader dans sa ville tranquillement sans que jamais elle ne s’en aperçoive ? « Kaelyn… » Entendre sa voix lui fit l’effet d’un électrochoc, et les larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Pendant des semaines, elle avait appelé sur son portable, sachant pertinemment qu’il ne répondrait pas, mais simplement pour entendre sa voix sur le répondeur, jusqu’à ce que le numéro ne soit plus attribué. Elle était tétanisée, aucun mot ne sortait de sa bouche, elle ne pouvait dire quoique ce soit. Elle était tellement bouleversée, elle avait juste envie de rentrer chez elle et de ne plus sortir avant des mois. « Non Kaelyn … je ne suis malheureusement pas mort. » Pourquoi prenait-il ce ton coupable ? Elle ne comprenait pas, elle ne voulait pas comprendre ce qu’il était en train d’insinuer, elle ne voulait pas entendre qu’il l’avait simplement quittée pour refaire sa vie ailleurs.


Elle ne pouvait pas souhaiter sa mort, elle ne pouvait pas dire qu’elle aurait préféré qu’il soit réellement mort, mais… Pourquoi revenait-il maintenant ? La briser une fois n’avait pas suffi ? Un long silence s’installa entre eux deux, malgré le brouhaha qui emplissait la salle. Kaelyn baissa les yeux quelques instants, ayant l’impression de se trouver face à un inconnu. « Je t’en prie … dis ou fais quelque chose, n’importe quoi. » Elle releva les yeux vers lui, et resta silencieuse encore un moment. C’était comme si elle se trouvait dans une réalité parallèle. Les questions se bousculaient dans sa tête, et elle ne savait pas comment les exprimer. Elle fit enfin entendre sa voix, cassée et un peu tremblante. « T’es parti du jour au lendemain… Pourquoi ? » Oui, pourquoi, c’était bien le mot qui tourbillonnait dans ses pensées. Pourquoi était-il parti ? Pourquoi l’avait-il abandonnée comme si elle ne valait rien à ses yeux ? Elle aurait aimé avoir l’énergie de le gifler, de lui hurler qu’elle le détestait, qu’il n’était qu’un pauvre type et qu’il aurait mieux fait d’être mort, mais au lieu de ça, elle était en larmes, bégayant, tremblante. Elle se trouvait pathétique. Elle essuya les larmes sur ses joues et, tentant de ne pas s’écrouler, elle reprit : « Tu n’avais pas le courage de me dire que tu me quittais… ? Tu pensais peut-être que je n’allais pas le supporter, que je ne pouvais pas vivre sans toi ? Je ne suis pas aussi faible que tu le crois, Nick. » Elle savait qu’elle donnait l’image d’une petite blonde fragile et naïve, mais ce n’était qu’une façade, elle était plus que ça. Et elle n’était certainement pas fragile. Elle était parvenue à aller de l’avant, à presque l’oublier. Il n’avait pas osé lui avouer qu’il ne voulait plus d’elle, par peur qu’elle ne se suicide ou qu’elle ne tombe en dépression. Et pour être bien sûr de ne plus l’avoir dans les pieds, il avait changé de numéro et avait quitté la ville. Il allait falloir qu’elle annonce la nouvelle à Julian, qu’elle lui annonce que son frère était bien vivant…Oh, et le mariage. Tout allait tomber à l’eau. La jeune femme enfouit son visage entre ses mains, honteuse. Elle se sentait tellement stupide. Voilà des mois qu’elle préparait son mariage avec le frère de Nick, en pensant naïvement qu’elle allait pouvoir trouver le bonheur. Ça devait être le karma. Se marier avec le frère de son ex disparu, ça ne se fait pas, si ? Et à présent, la vie la punissait.

« J’ai besoin de prendre l’air… » bredouilla-t-elle avant de sortir du bar. Elle se sentait complètement déboussolée, revoir Nick avait ranimé tellement d’émotions en elle ! Le jeune homme arriva à l’extérieur juste après elle, mais elle refusa de le regarder. « Je ne sais plus qui tu es, j’ai l’impression de ne t’avoir jamais vraiment connu… » Le Nick qu’elle avait connu ne l’aurait jamais abandonnée, il ne lui aurait jamais brisé le cœur. Elle ne savait pas si elle pouvait encore le croire, s’il était vraiment celui qu’elle avait tellement aimé ou s’il n’était qu’un imposteur. On dit que l’amour rend aveugle, peut-être était-ce vrai. Peut-être s’était-elle voilée la face  sur la vraie personnalité de Nick. 


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Nickolas T. Whitemore
Nickolas T. Whitemore
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MessageSujet: Re: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptyMer 20 Aoû - 15:08


Kaelyn & Nickolas

« ET UNE DOULEUR FULGURANTE ME RÉDUIT LE COEUR EN POUSSIÈRE. »

Deux ans, deux ans que j’étais mort aux yeux de ceux qui m’étaient chers, aux yeux de Kaelyn, l’amour de ma vie, aux yeux de ma sœur et de mon frère. Deux longues années dont je n’avais jamais cru pouvoir m’échapper un jour, pour reprendre une vie normale. Deux interminables années durant lesquelles j’avais vécu milles morts et m’étais posé la question des centaines de fois : devais-je retourner dans la ville que j’avais quitté précipitamment ou devais-je tout abandonner – pour de bon cette fois – et recommencer ma vie ailleurs ?! Mais je n’avais pu me résoudre à choisir la seconde option – celle qui aurait été la meilleure pour tout le monde, je le savais bien. Mais si ça n’avait pas été pour Kaelyn, il avait au moins fallu que je le fasse pour ma famille, ma petite sœur qui comptait sur moi. Mais voilà qu’aujourd’hui le destin me punissait. Malheureusement, il n’abattait pas le malheur simplement sur moi, mais sur Kae’ aussi. La douleur fut semblable à celle d’un coup de poing dans le ventre. La voir, là, en face de moi … je n’aurais jamais dû.

Ses yeux, pareils à un océan de haine et de tristesse infini. Je pouvais entrapercevoir la douleur qui l’avait habité lorsque j’étais parti comme un lâche, lorsque je l’avais abandonné, elle, l’amour de ma vie. Evidemment que je m’étais attendu à y lire tout ça, mais jamais à la sensation que cette vision provoqua en moi. Je dû me faire violence pour ne pas me jeter sur elle et la plaquer contre mon torse, enrouler mes bras autour de ses frêle épaules, remparts contre le monde extérieur et d’enfouir mon visage dans ses cheveux. Kae’ ne méritait qu’une seule chose : d’être protégée contre toute cette peine et cette douleur. J’aurais dû être ce protecteur, je DEVAIS être ce protecteur. Mais au lieu de tout ça j’avais été le bourreau, l’arracheur de cœur, le dévastateur. La seule chose qui m’avait fait tenir durant ces deux années d’horreur, ce fut l’idée qu’un jour je pourrais revoir l’amour de ma vie… mais soudain cette pensée me semblait totalement égoïste. J’étais l’homme le plus horrible et le plus égoïste de la terre. « T’es le plus gros connard que la terre ait jamais connu Nick’. » me lança une petite voix, et elle avait terriblement raison. La voix tremblante de la magnifique blonde me brisa le cœur : « T’es parti du jour au lendemain… Pourquoi ? » Pourquoi ?! … Comment pouvais-je lui expliquer tout ça ? Préférais-je passer pour l’homme sans cœur, le lâche qu’elle pensait que j’étais ou préférais-je qu’elle voit la personne que j’étais réellement c’est-à-dire un joueur, un tueur, un taulard ? Je secouais la tête et la baissait, regardant une seconde le sol, serrant les poings – la haine montait en moi, une haine infinie envers moi, envers ma personne et ma vie.

Les larmes dégringolèrent alors, inondant ses yeux et son petit corps frêle se mit à trembler. Sans que je ne puisse rien contrôler, je fis un pas et levais la main pour aller cueillir ses perles salées mais je m’arrêtais soudainement au milieu du trajet et laissais retomber ma main lourdement contre mon bassin. Qui étais-je à présent pour me permettre de la toucher comme je le faisais avant ?! Je n’étais plus personne à ses yeux, un fantôme, une personne sensée être morte, un monstre qui lui avait piétiné le cœur, voilà tout. « Tu n’avais pas le courage de me dire que tu me quittais… ? Tu pensais peut-être que je n’allais pas le supporter, que je ne pouvais pas vivre sans toi ? Je ne suis pas aussi faible que tu le crois, Nick. » Ses mots me firent l’effet d’une baffe en pleine gueule, mais j’aurais encore préféré sentir la brulure de ses doigts sur ma peau plutôt que d’entendre cela, mais c’était ce qu’elle pensait réellement. Elle pensait que j’étais parti avec une fille, évidemment. Mais pour rien au monde j’aurais abandonné cette femme qui avait su faire ma pluie mais surtout mon beau temps. Pour rien au monde mis à part une menace de mort. On l’avait menacée pour m’atteindre, et ça avait marché. On m’avait atteint, alors j’avais tout quitté pour la protéger. Les mâchoires serrées, les mains ne formant plus que des points, je fronçais les sourcils, secouant légèrement la tête. Que dire à tout cela ? Que faire ? Jamais de ma vie je n’avais pensé que Kae’ était une femme faible, bien au contraire, nombre de fois elle m’avait montré comme elle était forte et c’était l’une des choses qui m’avaient attiré chez elle. « J’ai besoin de prendre l’air… » bredouilla-t-elle soudainement avant de sortir en trombe du bar. Des regards curieux la suivirent pour se tourner enfin vers moi, le regard devenu accusateur. Je ne fis pas cas de ces badauds qui n’étaient au courant de rien et poursuivis Kaelyn à l’extérieur. Elle ne semblait pas dans son état normal et je craignais qu’elle ne s’évanouisse ou quoi que ce soit d’autre. Le soleil m’aveugla quelques secondes mais je ne m’attardais pas et rejoignis rapidement la belle aux cheveux d’or.

« Je ne sais plus qui tu es, j’ai l’impression de ne t’avoir jamais vraiment connu… » Sa voix tremblantes, ses mots, tout me poussait à la prendre dans mes bras, mais encore une fois je me fis violence pour ne rien faire. Kaelyn me tournait le dos alors que je lui dis : « Je ne le sais plus non plus Kaelyn… » lui avouais-je. « Je ne… je ne suis pas partie avec une fille, ou à cause d’une fille. Jamais. Jamais je n’aurais pu te faire ça. Mais … c’est bien plus que tout ça Kaelyn. Jamais je ne pourrais me faire pardonner, jamais je ne pourrais te demander pardon pour t’avoir tant fait souffrir car je sais que rien, aucun mot, aucune excuse ne pourraient réparer ce que j’ai fait. Mais pitié, ne pense pas que je t’ai abandonnée pour une autre femme. Tu étais… » Je portais une main à ma tête et me pinçais l’arête du nez. Non, elle avait toujours été la femme de ma vie et j’éprouvais encore pour elle un amour infini qui ne pourrait jamais se tarir. « TU es la seule et unique que j’ai jamais aimée, Kaelyn. » Lui soufflais-je, penaud. Je n’étais d’ordinaire pas l’homme le genre d’homme à baisser les yeux devant qui que ce soit, où à me sentir mal pour mes actions mais avec cette femme … elle m’avait changé, elle me changeait encore aujourd’hui et je m’en voulais terriblement de lui infliger tant de souffrances.

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Kaelyn A. Edwards
Kaelyn A. Edwards
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MessageSujet: Re: KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.    KAELICK ○ Je suis mort dans centaines de fois, mais c'est ton regard qui m'a achevé.  EmptyJeu 21 Aoû - 9:17

 

every teardrop is a waterfall.



 Retrouver Nick après tout ce temps était un véritable choc émotionnel pour Kaelyn. Elle était partagée entre la joie de le revoir, et la tristesse, la colère d’avoir été trahie. Pendant deux ans, elle avait tenté de se relever, de reconstruire quelque chose et maintenant qu’elle allait enfin atteindre son but, il revenait, comme un coup de vent sur son château de carte. Elle se sentait tellement en colère et tellement triste à la fois, mais elle refusait de s’effondrer devant lui. Il l’avait abandonnée, il était partit du jour au lendemain, balayant du revers de la main tous leurs projets d’avenir, il lui avait réduit le cœur en miettes. Elle n’arrivait plus à le regarder dans les yeux, son regard réveillait trop de souvenirs en elle. Il n’était plus l’homme dont elle était tombée éperdument amoureuse, il ne lui ressemblait que physiquement. Son Nick ne l’aurait jamais quittée ainsi, il ne lui aurait jamais fait autant de mal. Et même si Nickolas Whitemore était bien vivant,  Nick, lui, était mort à ses yeux.


Elle lui tournait le dos pour éviter d’avoir à le regarder, mais entendre sa voix fut tout aussi douloureux. « Je  ne le sais plus non plus Kaelyn… Je ne… Je ne suis pas parti avec une fille ou à cause d’une fille. Jamais. Jamais je n’aurais pu te faire ça. » Elle avait tellement envie de le croire, mais elle n’y arrivait plus. Pour elle, il n’y avait pas de doute, il avait voulu aller voir ailleurs et s’était tiré, tout simplement. « Mais…C’est bien plus que tout ça Kaelyn. Jamais je ne pourrais me faire pardonner, jamais je ne pourrais te demander pardon pour t’avoir tant fait souffrir car je sais que rien, aucun mot, aucune excuse ne pourrait réparer ce que j’ai fait. Mais pitié, ne pense que je t’ai abandonnée pour une autre femme. Tu étais… » Il marqua une pause, et Kaelyn attendit qu’il finisse sa phrase. « Tu es la seule et unique que j’ai jamais aimée, Kaelyn. » C’était bien beau tout ça, mais comment était supposée le croire ? Elle en avait tellement envie, pourtant. Mais elle ne lui faisait plus confiance. Sans doute avait-il été largué par sa petite amie, alors il revenait vers elle. Elle ne voulait plus avoir le cœur brisé, elle ne voulait plus se retrouvée seule comme la pire des idiotes. Elle hocha la tête négativement, et se tourna enfin vers le jeune homme. Il semblait vraiment mal, il n’avait pas l’air de faire semblant, mais ce n’était pas suffisant pour que Kaelyn lui accorde à nouveau sa confiance. « Je n’ai plus confiance en toi… » répondit-elle presque en murmurant.

Elle se sentait encore attirée par lui, comme s’ils étaient aimantés l’un à l’autre, mais elle s’était faite une raison, elle avait tourné la page et elle ne voulait pas revenir en arrière. Il avait beau prétendre qu’il ne l’avait pas quittée pour une autre fille, elle avait du mal à le croire. Elle ne voyait pas quelles autres raisons auraient pu le pousser à la quitter. La sonnerie de son portable retentit, et Kaelyn vit le nom de « Julian » s’afficher sur l’écran. Elle raccrocha directement et remit son portable dans son sac. Elle ne se sentait pas capable d’avouer à Nick qu’elle était fiancée à son frère. Elle n’était pas du genre à vouloir se venger, et elle ne comptait pas essayer de blesser Nick volontairement. « Je… Je dois y aller. » Elle le regarda, sans savoir que faire. Était-ce un adieu ? Devait-elle lui faire la bise, lui serrer la main ? Ou partir sans se retourner ? Non, elle allait être amenée à le revoir, elle le savait, c’était inévitable. Julian était son frère, elle ne pouvait pas lui mentir. Il avait le droit de savoir que son frère était vivant, même si ça allait causer pas mal de problème. Elle était consciente que leur vie était sur le point d’être chamboulée, mais elle ne pouvait pas priver Julian de son frère sous prétexte qu’il était son ex et qu’il lui avait fait beaucoup de mal. Elle resta figée pendant quelques instants, son regard plongé dans le sien, avant de reprendre ses esprits. « J’ai…J’ai besoin d’un peu de temps, Nick… » Elle disait ça comme si elle cherchait à s’excuser. Elle sortit un bout de papier de son sac, sur lequel était écrit son numéro de téléphone, et le tendit à Nick. « Prends-le, si jamais tu veux m’appeler… » Elle espérait qu’il la rappellerait, ne serait-ce que pour Julian. Elle ne voulait pas se mettre entre les deux frères et détruire leur relation. Elle le regarda encore une dernière fois, puis tourna les talons et retourna à sa voiture. Une partie d’elle aurait aimé le serrer dans ses bras, sentir son parfum, enfouir son visage dans son cou et se blottir contre son torse. Mais il lui avait fait trop de mal, et elle ne se sentait pas prête à lui pardonner.


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